Estampe Vendue 
Rare affiche pour une exposition Barcelo à la Galerie "Pièce Unique" à Paris en 1992. Epreuve signée, datée et dédicacée à Lucio Amélio, propriétaire de la Galerie et ayant organisé d'autres expositions Barcelo.
Dimensions de l'affiche : 60 X 40 cm
Probablement tirée à peu d'exemplaires. Rare. Autres estampes de BARCELO
Dimensions de l'affiche : 60 X 40 cm
Probablement tirée à peu d'exemplaires. Rare. Autres estampes de BARCELO
Miquel Barcelo
Catalogue de l'exposition Miquel Barcelo au Musée d'Art Contemporain de Nîmes en 1991. C'est la première grande exposition de Barcelo en France. Une centaine d'oeuvres est reproduite, depuis les premiers tableaux de l'artiste du début des années 80 : "Tinta, vino, lluvia", "L'amour fou", tableau culte peint à Majorque en 1985, puis la série des bibliothèques, des barques, et des cuisines. Viennent ensuite les très beaux tableaux peints par Barcelo en 1987, "Improvisacio", les grands tableaux blancs de 1988, la série des glaciers de 1990, d'ailleurs assez proches des "Vagues" que Barcelo réalisa ensuite en 2001, puis les merveilleux "Saisons des pluies", tableaux coupés à la tronçonneuse. On termine avec les grandes peintures de cette époque par l'incroyable "Lac jaune" de 1990, montrant des bêtes s'abreuvant, sans que l'on puisse exactement savoir s'il s'agit d'insectes minuscules ou d'immenses dromadaires. Barcelo réussit à brouiller les perspectives et les échelles dans tous ces chefs d'oeuvres des années 80 et du début des années 90. Le reste du catalogue reproduit des petits formats de 1991 où la magie opère à chaque oeuvre.
On doit le très beau texte, un peu doux amer, du catalogue à Hervé Guibert, difficile de ne pas le reproduire ici en entier tant il est juste, en voici quelques extraits :
"Le peintre s'est transformé. Cézanne recommandait d'aller sur le motif, avec sa mallette, un matériel léger, un chapeau pour le soleil, des palets d'aquarelles, son bâton de pélerin, ses guêtres, son carton à dessins ficelé dans le dos, son petit fagot de fusains, une pierre pour chasser les serpents, ou les ours qui déboulaient de la montagne Sainte Victoire. Barcelo loue carrément un hélicoptère pour se faire déposer sur un pic inaccessible du Mont-Blanc, à l'inverse du coeur des ténèbres, au coeur de la lumière, à sa source, dans le cristal de roche d'un glacier, il sniffe un peu de neige et il peint la glace (...) Barcelo est le peintre des avatars fulgurants. Comme s'il était si sûr de lui même, et de son art, qu'il pouvait endosser un milliard de peaux, comme des déguisements, devenir un peintre chinois, ressusciter Goya ou Picasso, le peintre aux mille milliards de mains, de ruses, de dollars, d'inventions et de métamorphorses inimaginables. (...) Barcelo n'est pas né à Barcelone, comme on m'avait raconté que son nom l'indiquait, mais à Palma de Majorque. Fils de paysan. Petit garçon pauvre, Murillo vivant, tritureurs de couleurs, de glaises, à modeler, de poissons pourris et de fleurs, devenu milliardaire par un coup de pinceau magique, hobereau qui rachète les terres où il est né avec ses péons et ses moujiks, fêté par eux pour les vendanges, un pesonnage déjà de légende qui aurait joué son père au poker. Barcelo vole sa propre peinture à ses marchands et roule ses banquiers dans la farine de ses blancs crayeux, enfant surdoué qui a réussi à 25 ans, le casse en douceur de la Lyod's Bank en même temps que celui du Prado de demain.(...) Enfin Barcelo peint debout, comme pissent les hommes, comme une saignée à blanc d'un Pollock blessé dont l'hémorragie au dessus de la toile ordonnerait une figure. Barcelo est le premier grand peintre du XXI siècle."
Exposition conçue par Robert Calle. Tirage du catalogue à 1000 exemplaires, les 150 premiers sont signés par Barcelo. Retour
Biographie de BARCELO
Catalogue de l'exposition Miquel Barcelo au Musée d'Art Contemporain de Nîmes en 1991. C'est la première grande exposition de Barcelo en France. Une centaine d'oeuvres est reproduite, depuis les premiers tableaux de l'artiste du début des années 80 : "Tinta, vino, lluvia", "L'amour fou", tableau culte peint à Majorque en 1985, puis la série des bibliothèques, des barques, et des cuisines. Viennent ensuite les très beaux tableaux peints par Barcelo en 1987, "Improvisacio", les grands tableaux blancs de 1988, la série des glaciers de 1990, d'ailleurs assez proches des "Vagues" que Barcelo réalisa ensuite en 2001, puis les merveilleux "Saisons des pluies", tableaux coupés à la tronçonneuse. On termine avec les grandes peintures de cette époque par l'incroyable "Lac jaune" de 1990, montrant des bêtes s'abreuvant, sans que l'on puisse exactement savoir s'il s'agit d'insectes minuscules ou d'immenses dromadaires. Barcelo réussit à brouiller les perspectives et les échelles dans tous ces chefs d'oeuvres des années 80 et du début des années 90. Le reste du catalogue reproduit des petits formats de 1991 où la magie opère à chaque oeuvre.
On doit le très beau texte, un peu doux amer, du catalogue à Hervé Guibert, difficile de ne pas le reproduire ici en entier tant il est juste, en voici quelques extraits :
"Le peintre s'est transformé. Cézanne recommandait d'aller sur le motif, avec sa mallette, un matériel léger, un chapeau pour le soleil, des palets d'aquarelles, son bâton de pélerin, ses guêtres, son carton à dessins ficelé dans le dos, son petit fagot de fusains, une pierre pour chasser les serpents, ou les ours qui déboulaient de la montagne Sainte Victoire. Barcelo loue carrément un hélicoptère pour se faire déposer sur un pic inaccessible du Mont-Blanc, à l'inverse du coeur des ténèbres, au coeur de la lumière, à sa source, dans le cristal de roche d'un glacier, il sniffe un peu de neige et il peint la glace (...) Barcelo est le peintre des avatars fulgurants. Comme s'il était si sûr de lui même, et de son art, qu'il pouvait endosser un milliard de peaux, comme des déguisements, devenir un peintre chinois, ressusciter Goya ou Picasso, le peintre aux mille milliards de mains, de ruses, de dollars, d'inventions et de métamorphorses inimaginables. (...) Barcelo n'est pas né à Barcelone, comme on m'avait raconté que son nom l'indiquait, mais à Palma de Majorque. Fils de paysan. Petit garçon pauvre, Murillo vivant, tritureurs de couleurs, de glaises, à modeler, de poissons pourris et de fleurs, devenu milliardaire par un coup de pinceau magique, hobereau qui rachète les terres où il est né avec ses péons et ses moujiks, fêté par eux pour les vendanges, un pesonnage déjà de légende qui aurait joué son père au poker. Barcelo vole sa propre peinture à ses marchands et roule ses banquiers dans la farine de ses blancs crayeux, enfant surdoué qui a réussi à 25 ans, le casse en douceur de la Lyod's Bank en même temps que celui du Prado de demain.(...) Enfin Barcelo peint debout, comme pissent les hommes, comme une saignée à blanc d'un Pollock blessé dont l'hémorragie au dessus de la toile ordonnerait une figure. Barcelo est le premier grand peintre du XXI siècle."
Exposition conçue par Robert Calle. Tirage du catalogue à 1000 exemplaires, les 150 premiers sont signés par Barcelo. Retour
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