GIACOMETTI
Oeuvres | Biographie | Catalogue | Verbatim | Oeuvres venduesVoici les estampes (lithographies ou gravures) actuellement disponibles pour Alberto Giacometti, cliquez sur une image pour accèder à sa description. Sauf mention contraire, toutes les estampes sont signées par Alberto Giacometti et sont originales.
Alberto Giacometti est né en 1901 à Stampa, en Suisse, fils de Giovanni Giacometti, peintre impressionniste suisse reconnu. En 1922, Giacometti s'installe à Paris et adhère au groupe des surréalistes d'André Breton. Il se lie aussi avec Pierre Matisse, le fils du peintre, qui deviendra plus tard son marchand aux Etats-Unis. En 1929, la Galerie Jeanne Bucher expose ses oeuvres. Il entre en contact avec Jean Cocteau et André Masson. Le premier article sur l'oeuvre de Giacometti est écrit par Michel Leiris pour la revue "Documents" en 1929.
Giacometti produit alors beaucoup, il fait la connaissance de Man Ray, de Jean-Michel Frank, de Salvador Dali et s'attache les services de son frère Diego comme assistant.
En 1933, Giacometti illustre "les pieds dans le plat" de Crevel d'une gravure à l'eau forte, avec "l'air de l'eau" de Breton ce sont ses deux seuls livres d'estampes surréalistes. En 1934, Giacometti est expulsé du groupe surréaliste pour avoir pratiqué le portrait, l'artiste entre alors dans une période de doute et de solitude, où il détruit nombre de ses oeuvres. Pendant la guerre, il se retire en Suisse dans une petite chambre d'hôtel et rencontre l'éditeur Albert Skira, puis celle qui deviendra son épouse et son modèle préféré pour la peinture, la sculpture et la lithographie : Annette.
De retour à Paris en 1945, Giacometti poursuit avec frénésie son travail de peinture, de dessin, d'estampe (lithographie ou gravure) de sculpture, sculptures qui font dire à Jean Genet : " Certaines statues de Giacometti ( ) n'en finissent pas d'approcher et de reculer, dans une immobilité souveraine. Que mon regard essaye de les apprivoiser et elles s'éloignent à perte de vue". La galerie Pierre Matisse de NY l'expose en 1947, Sartre écrit le texte du catalogue. Fort de ce soutien américain, la galerie Maeght l'expose à partir de 1951. Giacometti connait alors une solide reconnaissance. Expositions et rétrospectives se succèdent en France, en Angleterre, en Allemagne. En 1956, l'artiste expose à la Biennale de Venise. C'est à présent un peintre reconnu, recherché, coté, mais Giacometti vit, par choix, dans la misère et le dénuement dans un tout petit atelier sans confort. L'artiste s'intéresse aussi aux techniques de l'estampes, créant des lithographies et des gravures à l'eau-forte, et illustrant de nombreux livres des plus grands poètes (Sentences sans paroles d'Illiazd, avec une gravure à l'eau forte), il participe également à des ouvrages collectifs ("Paroles peintes" avec des gravures d'Alechinsky, Vieira da Silva, Lam etc., "Un poème dans chaque livre", illustré de 16 gravures, outre Giacometti : Chagall, Braque, Miro, Masson etc. Entre 1957 et 1962, Alberto Giacometti réalise 150 lithographies originales pour "paris sans fin". En 1965, Giacometti reçoit le Grand Prix National des Arts, cette même année, Londres, Copenhague et New York accueillent une rétrospective de l'artiste. Giacometti est décédé en 1966 à Coire d'un cancer et d'une santé qu'il a toujours négligée. En 1969, la première grande rétrospective française de son oeuvre montrant ses peintures, dessins, sculptures, estampes -lithographies et gravures- se tient à l'Orangerie des Tuileries à Paris.
Giacometti produit alors beaucoup, il fait la connaissance de Man Ray, de Jean-Michel Frank, de Salvador Dali et s'attache les services de son frère Diego comme assistant.
En 1933, Giacometti illustre "les pieds dans le plat" de Crevel d'une gravure à l'eau forte, avec "l'air de l'eau" de Breton ce sont ses deux seuls livres d'estampes surréalistes. En 1934, Giacometti est expulsé du groupe surréaliste pour avoir pratiqué le portrait, l'artiste entre alors dans une période de doute et de solitude, où il détruit nombre de ses oeuvres. Pendant la guerre, il se retire en Suisse dans une petite chambre d'hôtel et rencontre l'éditeur Albert Skira, puis celle qui deviendra son épouse et son modèle préféré pour la peinture, la sculpture et la lithographie : Annette.
De retour à Paris en 1945, Giacometti poursuit avec frénésie son travail de peinture, de dessin, d'estampe (lithographie ou gravure) de sculpture, sculptures qui font dire à Jean Genet : " Certaines statues de Giacometti ( ) n'en finissent pas d'approcher et de reculer, dans une immobilité souveraine. Que mon regard essaye de les apprivoiser et elles s'éloignent à perte de vue". La galerie Pierre Matisse de NY l'expose en 1947, Sartre écrit le texte du catalogue. Fort de ce soutien américain, la galerie Maeght l'expose à partir de 1951. Giacometti connait alors une solide reconnaissance. Expositions et rétrospectives se succèdent en France, en Angleterre, en Allemagne. En 1956, l'artiste expose à la Biennale de Venise. C'est à présent un peintre reconnu, recherché, coté, mais Giacometti vit, par choix, dans la misère et le dénuement dans un tout petit atelier sans confort. L'artiste s'intéresse aussi aux techniques de l'estampes, créant des lithographies et des gravures à l'eau-forte, et illustrant de nombreux livres des plus grands poètes (Sentences sans paroles d'Illiazd, avec une gravure à l'eau forte), il participe également à des ouvrages collectifs ("Paroles peintes" avec des gravures d'Alechinsky, Vieira da Silva, Lam etc., "Un poème dans chaque livre", illustré de 16 gravures, outre Giacometti : Chagall, Braque, Miro, Masson etc. Entre 1957 et 1962, Alberto Giacometti réalise 150 lithographies originales pour "paris sans fin". En 1965, Giacometti reçoit le Grand Prix National des Arts, cette même année, Londres, Copenhague et New York accueillent une rétrospective de l'artiste. Giacometti est décédé en 1966 à Coire d'un cancer et d'une santé qu'il a toujours négligée. En 1969, la première grande rétrospective française de son oeuvre montrant ses peintures, dessins, sculptures, estampes -lithographies et gravures- se tient à l'Orangerie des Tuileries à Paris.
Alberto Giacometti, The complete graphics.
Tout l'oeuvre gravé du peintre Alberto Giacometti est compilé dans cet ouvrage publié par Alan Wofsy Fine Arts en 1991. Près de 400 estampes originales y sont reproduites et décrites, (lithographies ou gravures) incluant celles, et elles sont nombreuses, que l'artiste a réalisé pour des livres illustrés. On doit ce catalogue exhaustif à Herbert C. Lust.
Tout l'oeuvre gravé du peintre Alberto Giacometti est compilé dans cet ouvrage publié par Alan Wofsy Fine Arts en 1991. Près de 400 estampes originales y sont reproduites et décrites, (lithographies ou gravures) incluant celles, et elles sont nombreuses, que l'artiste a réalisé pour des livres illustrés. On doit ce catalogue exhaustif à Herbert C. Lust.
"On peut comparer le monde à un bloc de cristal aux facettes innombrables. Selon sa structure et sa position, chacun de nous voit certaines facettes. Tout ce qui peut nous passionner, c'est de découvrir un nouveau tranchant, un nouvel espace".
Citation d'Alberto Giacometti
Citation d'Alberto Giacometti