DLM > Dlm 130 Ubac Deluxe
Oeuvres associées
"Ardoises taillées"
Derrière le miroir numéro 130 consacré à Ubac, 1961, très beau numéro comportant 6 lithographies originales dont une en double page. Ici l'édition deluxe imprimée sur papier Rives, signée par l'artiste d'un tirage limité à 150 exemplaires. Textes de Francis Ponge "L'Ardoise" et de Pierre Volboudt "Stèles".
Imprimeur : Arte.
Editeur : Maeght.
Très bon état.
"Les ardoises taillées de Raoul Ubac sont des reliefs purs. Elles diffèrent des reliefs d'assemblage, constructions composites de pièces rapportées, distinctes du fond, et dont les accords, les écarts, les tensions, les rythmes déterminent des espèces de fugues plastiques. Elles ne sont pas moins éloignées de ceux qui se réduisent à des amalgames ou des excroissances de surface. Ubac procède par soustractions progressives. Il délite l'épaisseur pour en extraire des émergences verticales. Du bloc d'étendue solide qui la constitue, aucun volume proprement dit ne se dégage. Elle se présente comme la forme unique d'une continuité interrompue, mais fragmentée, scandée seulement de larges césures et de discontinuités".
Extrait du texte de Pierre Volboudt pour ce numéro de derrière le miroir. Autres estampes de DLM
Derrière le miroir numéro 130 consacré à Ubac, 1961, très beau numéro comportant 6 lithographies originales dont une en double page. Ici l'édition deluxe imprimée sur papier Rives, signée par l'artiste d'un tirage limité à 150 exemplaires. Textes de Francis Ponge "L'Ardoise" et de Pierre Volboudt "Stèles".
Imprimeur : Arte.
Editeur : Maeght.
Très bon état.
"Les ardoises taillées de Raoul Ubac sont des reliefs purs. Elles diffèrent des reliefs d'assemblage, constructions composites de pièces rapportées, distinctes du fond, et dont les accords, les écarts, les tensions, les rythmes déterminent des espèces de fugues plastiques. Elles ne sont pas moins éloignées de ceux qui se réduisent à des amalgames ou des excroissances de surface. Ubac procède par soustractions progressives. Il délite l'épaisseur pour en extraire des émergences verticales. Du bloc d'étendue solide qui la constitue, aucun volume proprement dit ne se dégage. Elle se présente comme la forme unique d'une continuité interrompue, mais fragmentée, scandée seulement de larges césures et de discontinuités".
Extrait du texte de Pierre Volboudt pour ce numéro de derrière le miroir. Autres estampes de DLM
DLM : dlm-196-ubac-deluxe
Revue derrière le miroir numéro 196, 1972, consacré à Raoul Ubac. Comporte 9 lithographies originales de l'artiste, exemplaire deluxe imprimé sur papier Arches d'un tirage à 150 exemplaires, signé par Ubac et numéroté. Texte de Gaëtan Picon "Les sillons et les corps" et poème de Claude Esteban "Avec la terre".
Imprimeur : Arte.
Editeur : Maeght.
Dimensions de l'ouvrage : 38 X 28 cm.
Références catalogue "Derrière le Miroir, 1946-1982", page 83.
Très bon état.
"Quelques torses épaissement maçonnés viennent en très bas relief, comme si leur respiration gonflait le tableau. Ils n'ont pas achevé leur naissance : le fond dont ils émergent les retient. Mais voici les stèles, debout, dégagées, libérées de leur origine. Et si notre mouvement a bien été de tendre la main vers elles, ce ne fut pas pour qu'elle glisse sur le miroir du revêtement ou suive les ornières, en hommage au polissage d'une surface ou à la perfection d'un rythme. C'était geste de reconnaissance, de connivence, destiné à rejoindre avec notre corps ce corps étranger où se projette la virtualité de notre image : la cambrure des reins, l'affilement d'une hanche, le gonflement d'un sein ou d'un pubis, l'ensellement des épaules."
Extrait du texte de Gaëtan Picon pour ce numéro de derrière le miroir consacré à Raoul Ubac.
Revue derrière le miroir numéro 196, 1972, consacré à Raoul Ubac. Comporte 9 lithographies originales de l'artiste, exemplaire deluxe imprimé sur papier Arches d'un tirage à 150 exemplaires, signé par Ubac et numéroté. Texte de Gaëtan Picon "Les sillons et les corps" et poème de Claude Esteban "Avec la terre".
Imprimeur : Arte.
Editeur : Maeght.
Dimensions de l'ouvrage : 38 X 28 cm.
Références catalogue "Derrière le Miroir, 1946-1982", page 83.
Très bon état.
"Quelques torses épaissement maçonnés viennent en très bas relief, comme si leur respiration gonflait le tableau. Ils n'ont pas achevé leur naissance : le fond dont ils émergent les retient. Mais voici les stèles, debout, dégagées, libérées de leur origine. Et si notre mouvement a bien été de tendre la main vers elles, ce ne fut pas pour qu'elle glisse sur le miroir du revêtement ou suive les ornières, en hommage au polissage d'une surface ou à la perfection d'un rythme. C'était geste de reconnaissance, de connivence, destiné à rejoindre avec notre corps ce corps étranger où se projette la virtualité de notre image : la cambrure des reins, l'affilement d'une hanche, le gonflement d'un sein ou d'un pubis, l'ensellement des épaules."
Extrait du texte de Gaëtan Picon pour ce numéro de derrière le miroir consacré à Raoul Ubac.
DLM : dlm-142-ubac-deluxe
"Gouaches et ardoises taillées".
Revue derrière le miroir numéro 142, 1964, consacré à Raoul Ubac. Comporte 8 lithographies originales de l'artiste, exemplaire deluxe imprimé sur papier Arches d'un tirage à 150 exemplaires, signé par Ubac et numéroté. Texte de Yves Bonnefoy "Des fruits montant de l'abîme".
Imprimeur : Arte.
Editeur : Maeght.
Dimensions de l'ouvrage : 38 X 28 cm.
Références catalogue "Derrière le Miroir, 1946-1982", page 58.
Très bon état.
"Je regarde les grandes gouaches qu'Ubac a peintes , ces deux dernières années. Ces plaines qui ne sont qu'étroite couleur justement, mais gravissant les degrés d'une si belle lumière. Ces sillons qui se voûtent dans la masse sombre des glèbes, comme pour définir avec précision notre lieu. Toute la gravité de l'horizon de Dieudonne (quel nom pour le pays où Ubac a choisi de vivre !), mais aussi cette table chargée de vie quotidienne dans la maison qui est dans ce lieu. Et je pense d'abord, je ne peux vraiment que penser, qu'Ubac, ce peintre de peu de mots, mais si épris de présence, appartient à la tradition que j'évoque, et avec même une foi que beaucoup n'y ont pas si forte. Peut-on supposer en effet, qu'Ubac ait eu à s'assurer peu à peu, dans ces objets respectés, de l'unité qu'ils expriment ?"
Extrait du texte d'Yves Bonnefoy pour ce numéro de derrière le miroir consacré à Ubac.
"Gouaches et ardoises taillées".
Revue derrière le miroir numéro 142, 1964, consacré à Raoul Ubac. Comporte 8 lithographies originales de l'artiste, exemplaire deluxe imprimé sur papier Arches d'un tirage à 150 exemplaires, signé par Ubac et numéroté. Texte de Yves Bonnefoy "Des fruits montant de l'abîme".
Imprimeur : Arte.
Editeur : Maeght.
Dimensions de l'ouvrage : 38 X 28 cm.
Références catalogue "Derrière le Miroir, 1946-1982", page 58.
Très bon état.
"Je regarde les grandes gouaches qu'Ubac a peintes , ces deux dernières années. Ces plaines qui ne sont qu'étroite couleur justement, mais gravissant les degrés d'une si belle lumière. Ces sillons qui se voûtent dans la masse sombre des glèbes, comme pour définir avec précision notre lieu. Toute la gravité de l'horizon de Dieudonne (quel nom pour le pays où Ubac a choisi de vivre !), mais aussi cette table chargée de vie quotidienne dans la maison qui est dans ce lieu. Et je pense d'abord, je ne peux vraiment que penser, qu'Ubac, ce peintre de peu de mots, mais si épris de présence, appartient à la tradition que j'évoque, et avec même une foi que beaucoup n'y ont pas si forte. Peut-on supposer en effet, qu'Ubac ait eu à s'assurer peu à peu, dans ces objets respectés, de l'unité qu'ils expriment ?"
Extrait du texte d'Yves Bonnefoy pour ce numéro de derrière le miroir consacré à Ubac.
DLM : dlm-161-ubac-deluxe
"Peintures et ardoises sculptées".
Revue derrière le miroir numéro 161, 1966, consacré à Raoul Ubac. Comporte 7 lithographies originales de l'artiste, exemplaire deluxe imprimé sur papier Arches d'un tirage à 150 exemplaires, signé par Ubac et numéroté. Texte par Yves Bonnefoy "Proximité du visage".
Imprimeur : Arte.
Editeur : Maeght.
Dimensions de l'ouvrage : 38 X 28 cm.
Références catalogue "Derrière le Miroir, 1946-1982", page 66.
Très bon état.
"L'atelier de Raoul Ubac à Dieudonne, c'est au bout du jardin l'appentis dont le sol est rouge, les murs blancs. Le rouge que j'imagine aujourd'hui, après plusieurs mois, un peu violacé, peint directement sur le ciment ou la chaux, m'a certes beaucoup frappé. J'y ai pensé depuis à plusieurs reprises, et surtout quand j'ai vu ces récentes lithographies, qui évoquent les morts. Il m'a semblé que c'était la même expérience. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il s'agissait à la fois d'un rouge très élaboré, très humain, et d'une pellicule infiniment mince, déjà presque effacée sur la plus brute matière. Quand il le peut, Ubac aime montrer ses tableaux étendus à même le sol. Peut-être par modestie. Peut-être aussi parce que c'est là le niveau germinatif, celui où l'on peut comprendre une grande force fatale. L'atelier d'Ubac est petit. Il y a bien une loggia, mais qui ne fait qu'encombrer la salle et qui est vide et basse, comme si elle n'avait pas d'autre usage que de restreindre les gestes. Discipline ? Pas même. Ubac n'a besoin de rien de plus."
Extrait du texte de Yves Bonnefoy pour ce numéro de derrière le miroir consacré à Ubac.
"Peintures et ardoises sculptées".
Revue derrière le miroir numéro 161, 1966, consacré à Raoul Ubac. Comporte 7 lithographies originales de l'artiste, exemplaire deluxe imprimé sur papier Arches d'un tirage à 150 exemplaires, signé par Ubac et numéroté. Texte par Yves Bonnefoy "Proximité du visage".
Imprimeur : Arte.
Editeur : Maeght.
Dimensions de l'ouvrage : 38 X 28 cm.
Références catalogue "Derrière le Miroir, 1946-1982", page 66.
Très bon état.
"L'atelier de Raoul Ubac à Dieudonne, c'est au bout du jardin l'appentis dont le sol est rouge, les murs blancs. Le rouge que j'imagine aujourd'hui, après plusieurs mois, un peu violacé, peint directement sur le ciment ou la chaux, m'a certes beaucoup frappé. J'y ai pensé depuis à plusieurs reprises, et surtout quand j'ai vu ces récentes lithographies, qui évoquent les morts. Il m'a semblé que c'était la même expérience. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il s'agissait à la fois d'un rouge très élaboré, très humain, et d'une pellicule infiniment mince, déjà presque effacée sur la plus brute matière. Quand il le peut, Ubac aime montrer ses tableaux étendus à même le sol. Peut-être par modestie. Peut-être aussi parce que c'est là le niveau germinatif, celui où l'on peut comprendre une grande force fatale. L'atelier d'Ubac est petit. Il y a bien une loggia, mais qui ne fait qu'encombrer la salle et qui est vide et basse, comme si elle n'avait pas d'autre usage que de restreindre les gestes. Discipline ? Pas même. Ubac n'a besoin de rien de plus."
Extrait du texte de Yves Bonnefoy pour ce numéro de derrière le miroir consacré à Ubac.